Current Crush #16 – “Far And Away” par @FreaksAndGigs

Avec ce 16ème Current Crush j’accueille pour la seconde fois @FreaksAndGigs, aka Nessie.

À la base FreaksAndGigs et moi on n’écoute pas vraiment la même chose (même si on se retrouve sur pas mal de points comme son précédent Current Crush). Pourtant on partage cet amour fondamental de la musique et un certain esprit d’aventure, deux éléments qui font qu’on s’est trouvés sur Twitter et que je ne regrette jamais de cliquer sur ses liens musicaux.

Et vous allez voir, on ne regrette pas non plus le choix qu’elle a fait ici.

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Nessie2

“J’ai découvert Far And Away au moment de la sortie de l’album “Apocalyptic Love“, et je l’avais trouvée très belle. Mais je ne m’y étais pas plus attardée que ça, préférant les titres plus catchy du nouvel album du dieu vivant de la Les Paul Gibson : Slash. Et puis je l’ai vu en concert, c’était il n’y a même pas trois semaines. Au Zénith. [NdSaeptem : Current Crush rédigé début novembre 2012]

Far And Away (feat. Myles Kennedy and The Conspirators)Slash

J’y étais allée pour le boulot, mais aussi pour le plaisir parce que Slash a toujours fait partie de ma vie de mélomane, et ce depuis une bonne vingtaine d’années. Tout a commencé avec les albums “Use Your Illusion I & II” en 1991 et la surexposition des Guns’N’Roses qui ont conduit mon père à rester coincé sur “Appetite For Destruction“, sorti en 1987. Il était donc normal que sa cadette, une petite hurleuse née tout juste deux ans après la sortie de l’album, commence son éducation musicale avec cet album. MTV et Internet feront le reste. Bien plus tard, j’ai accompli un rêve de petite fille : voir Slash en concert. Velvet Revolver au Bataclan. Une semaine avant mes 18 ans. Cadeau du paternel. Je réitère trois ans plus tard, à quelques jours de mes 21 ans avec son nouveau projet solo. Cadeau d’un ami. Grosse révélation ce soir là : Myles Kennedy, vocaliste d’Alter Bridge et acolyte attitré de Slash depuis la sortie de son deuxième album solo, en 2010. Je n’aurais de cesse dès lors de suivre l’actualité de ces deux groupes, j’ai rencontré des gens super grâce à ces concerts et j’ai aussi pris beaucoup de plaisir à écouter ces albums et plus particulièrement “Apocalyptic Love“, sorti en juin dernier et confirmant un peu ce que je pensais de Slash et de ses Conspirators.

Far And Away parle d’un cœur solitaire qui recherche son âme-sœur. Un peu comme moi. Quand j’entends cette chanson, je pense à ceux qui m’ont fait miroiter mondes et merveilles au nom d’un sentiment fort qui peut vous galvaniser comme vous mettre plus bas que terre. Ça parle aussi d’espoir, l’espoir de trouver celui ou celle qui vous redonnera foi en l’amour… et je connais mieux que personne ce sentiment. Alors quand j’entends le refrain, je ne peux m’empêcher de dire que Myles Kennedy et Slash ont su décrire ce que je vis en ce moment. L’envie de trouver celui ou celle qui nous aimera tendrement et inconditionnellement. L’envie de connaître le bonheur auprès d’une personne chère à notre cœur, de se marier, et pourquoi pas de fonder une famille et de vivre de belles aventures. L’envie d’aimer et d’être aimé(e). Enfin ce genre de conneries, quoi. Si déjà la version studio ne m’a pas laissée si indifférente, la version live a réussi à me faire pleurer tant elle m’a prise aux tripes. Et continue à le faire chaque fois un peu plus, les solos de Slash aidant. Vertige de l’amour, quand tu nous tiens…”

Podcast #17 – Repli introspectif

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Repli introspectif

 

Monter le volume et se perdre dans la musique parce qu’elle est plus agréable que la réalité. Ce n’est pas du déni : simplement un moyen de, pour une fois, penser à soi. Et rien qu’à soi.

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Bonne écoute et comme toujours, toutes les critiques sont les bienvenues !
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Tracklist

  • Intro : Empty House – Air
  • Bullets – Archive
  • Empire Ants  Gorillaz feat. Little Dragon
  • When The Night (Breakbot Remix) – Para One

Current Crush #15 – “Woman Put Your Weapon Down” par @SiriusProd

Pour ce quinzième current crush j’accueille @SiriusProd, aka Dino.

SiriusProd est… producteur, et aussi songwriter. Ça veut dire que la musique c’est son métier, et qu’il ne faudrait pas que je dise trop de conneries – d’autant que le bougre a quelques disques de platine et de diamant dans les poches (bon, il a aussi bossé avec Zaz et parfois je me moque de lui à cause de ça, mais toujours avec respect parce qu’on sait un peu ce que c’est l’industrie de la musique, lui et moi).

En ce moment, il travaille beaucoup avec le Japon – ce qui est quand même d’une classe gigantesque. Quand il ne compose pas il fait de très bonnes pâtes (il est italien) en buvant des white russians (il est ami avec @sidonielane).

Il a choisi de nous écrire un texte.

 

SiriusProd

“J’ai connu Justin Nozuka un peu comme le grand public, autour de 2008, avec son premier album “Holly” et surtout la magnifique After Tonight.

Une voix hybride, à la croisée des chemins entre soul, blues, folk… une voix juste, pure, technique et envoûtante.

Cependant je n’avais pas forcément été emballé par “Holly” mis à part deux ou trois titres, je ne trouvais pas l’album à la hauteur de l’artiste.
Je n’allais pas être déçu longtemps : la vraie gifle je l’ai reçue dès les premières notes de l’album suivant, “You I Wind Land and Sea“, et surtout de mon current crush : Woman Put Your Weapon Down.

Woman Put Your Weapon DownJustin Nozuka

Quelques secondes d’intro en arpège sur une folk et BAM, on est parti pour 4 minutes de sensualité, de flow vocal et d’un feeling romantique comme peu d’artistes savent en donner dans une chanson, sans tomber dans le piège du “cheesy”.

Les arrangements, qui sont assez classiques mais soignés, et la batterie qui sonne bien ’90 comme j’aime, me rappellent la meilleure époque de Pearl Jam ou d’autres groupes pop/rock de l’époque. Les guitares, tantôt douces tantôt mordantes, nous transportent dans les différentes sections du morceau en provoquant toutes sortes d’émotions, de la plus mélancolique à la plus électrisante lors du magnifique solo qui arrive vers la fin.

D’ailleurs la dictature du “format radio” fait qu’on n’entend plus trop de solos dans la musique pop, et ça on ne le dit pas assez !

En fait, j’ai tendance à tout aimer dans ce morceau, même les paroles bien que l’histoire soit somme toute assez banale, car elle est quand même sublimée par la cadence des notes et du flow de Nozuka, surtout sur les couplets.
Bref, un vrai crush, et je vous recommande chaudement l’album tout entier, qui est devenu un classique de ma disco et une vraie référence que j’aime partager.”

“Roadgame”, de Kavinsky

Je suis retombé récemment sur Roadgame, de Kavinsky.

Nightcall (Bonus Edition) - EP

RoadgameKavinsky

Après quelques notes, j’ai senti que ce morceau me donnerait envie d’écrire. Kavinsky compose une musique très cinématographique ; difficile de ne pas y coller des images, des sensations, ou des histoires entières.

Je l’ai écouté, ce Roadgame. J’ai même jeté des idées, comme ça, dans un coin. Elles me semblaient suffisantes. Je me disais que je finirais bien par en tirer un texte, un récit à raconter.

Seulement voilà : il y a trop de choses dans Roadgame. Un film entier en moins de quatre minutes.

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La déchirure, d’abord. Persistante, permanente. L’image de quelqu’un qui déchiquète des photos, des lettres, des dessins. Les feuilles qu’on arrache d’un cahier pour leur faire payer ce qui nous a été fait.

La haine ensuite. La haine et la peine, la solitude de celui auquel on enlève tout avec violence. Cette idée que, même s’il n’y a personne dans la forêt pour entendre un arbre s’effondrer, ça ne l’empêche pas de mourir. Il est à terre, et il n’y a personne pour le relever.

Et puis la lacération. De beaux entrelacs rouges, des circonvolutions, des motifs pourpres et délicats qui semblent tracer seuls leurs sillons sur la peau avant de laisser place à une rage désordonnée, une folie destructrice qui remplace la grâce de la lame par la brutalité de l’acier. Le sang qui cesse de couler pour gicler, pour jaillir sans but car de toute façon plus rien n’a de sens. La douleur du corps qui tue celle de l’âme et qui anesthésie totalement.

Enfin… enfin il y a la rédemption. La renaissance. Ce moment étrange durant lequel le temps s’arrête mais où la réalité nous rattrape – quand la beauté de la vie redevient visible, quand on la comprend à nouveau. Se relever, vaincre ce qui nous détruisait quelques instants auparavant. Trouver des forces dans l’orgueil, dans la fierté, et pourquoi pas dans le regard de certains autres. Se battre au lieu de subir, rendre les coups plutôt que de les encaisser. Cesser de se détester pour enfin avancer.

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Il y a tout cela dans Roadgame, et plein d’autres images aussi. Des fuites, des poursuites, de la grandiloquence, du romantisme et même de la beauté.
Et puis toujours, toujours cette rage et cette violence discrète. Cette douleur lancinante qui s’acharne sur l’âme. Qui la taille jusqu’à ce qu’elle n’en puisse plus, jusqu’à ce qu’elle dise stop et finalement s’oppose. Vengeresse ou au contraire apaisée.

On ne saura jamais.

Podcast #16 – Mes mains sur tes platines

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Mes mains sur tes platines

 

Ce soir on fait la fête. On va s’amuser, danser, boire, se droguer peut-être et sûrement essayer de scorer. Je vous souhaite bien du courage, et surtout essayez de rentrer entiers.

Mes meilleurs vœux, gens des Internets.

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Bonne écoute et comme toujours, toutes les critiques sont les bienvenues !
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Tracklist

  • Intro : Get Back – Zoche
  • Can’t Hold Us – Macklemore
  • Three Kings (Ratatat Remix)  Slim Thug, T.I. & Bun-B
  • Let’s Groove – Teen Daze
  • Depravity – Gesaffelstein

Current Crush #14 – “Let Her Go” par @mAyOu7

Pour ce quatorzième Current Crush je reçois @mAyOu7, qui a rédigé son texte à ma demande.

MAyOu7 a 22 ans et les cheveux bouclés (elle en parle tout le temps).

Étudiante en langue et littérature françaises, elle est comme moi (et vous ?) une amoureuse de la musique qui ne survit pas sans sa dose quotidienne. Buveuse de litres de thé et de chocolat chaud en hiver mais de mojito en été, elle adore sauter dans les flaques d’eau pieds nus quand il pleut – et dans les tas de feuilles mortes en automne.

Et, surtout, elle a choisi un super morceau.

MaYou

“Aujourd’hui, j’ai dit à Twitter ce que j’écoutais en boucle. Et soudain, monsieur Saeptem m’a demandé un Current Crush. Alors voilà. Soyez indulgents.

Aujourd’hui nous sommes le 27 décembre 2012. Aujourd’hui il pleut. Il pleut depuis déjà une semaine. Je n’ai qu’une envie : m’enterrer sous la couette, avec des litres de thé, à durée indéterminée.

Aujourd’hui, après une petite semaine chez ma mère pour les fêtes, je suis rentrée à l’appartement. Il est vide, mes colocataires sont toujours chez leurs parents. Je suis entrée dans ma chambre et j’ai allumé la radio.

Let Her GoPassenger

Aujourd’hui, j’entends les premières notes, douces et légères, de Let Her Go de Passenger. J’avais déjà entendu cette chanson il y a quelques temps mais c’est cet après-midi que j’en suis tombée amoureuse. J’ai rapidement visité le site de ladite radio pour dénicher le nom de l’artiste et le titre de la chanson. Let Her Go. Je l’ai griffonné sur un vieux morceau de papier trainant là et puis je me suis précipitée sur Youtube. Je me suis installée à mon bureau, le casque sur les oreilles et j’ai bossé toute l’après-midi en l’écoutant. Encore. Et encore. Et encore. Et encore. Et encore. Sans jamais m’en lasser. Encore. Et encore. Et encore.

Aujourd’hui, je suis d’humeur tristoune et mélancolique. Cette chanson colle parfaitement à cet état. La voix du chanteur, Mike Rosenberg, douce, profonde, chaude s’est lentement emparée de mon être tout entier et l’a réchauffé. Pure. Oui c’est ça, sa voix est pure. La mélodie donne envie de flotter, doucement et indéfiniment, dans les airs, les yeux fermés. Loin de tout.

Aujourd’hui, j’ai eu envie de pleurer toute la journée. C’est d’ailleurs ce que j’ai fait un peu, en écoutant Let Her Go. C’est l’hiver, il ne fait pas chaud, il pleut et il vente. Je n’aime pas. Je suis en période de révisions et de partiels. Je n’aime pas. Monsieur est parti loin jusqu’au 31 décembre et il me manque. Je n’aime pas. La chanson aide à laisser sortir tout ça et à oublier un peu. Je m’évade. Je flotte. Je vole. Je cours entre les nuages.

Aujourd’hui, j’avais besoin de douceur, de tendresse et de légèreté. De magie, de rêverie et d’amour. Let Her Go, c’est tout ça.”

Podcast – Hors-série #01 : Noël

Parce que c’est Noël pour tout le monde et les vacances pour certains (dont moi), il n’y aura pas de podcast cette semaine. Je ne vous laisse pas sans rien pour autant : voici ce que j’aurais probablement mis dans une émission dédiée.

Joyeux noël à tous !

 

http://www.youtube.com/watch?v=ntuSrui2tQk

http://www.youtube.com/watch?v=z6Cn_PrHNfo

 

Podcast #15 – FIN DU MONDE

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FIN DU MONDE

 

La fin du monde, c’est dans quelques jours. À une ambiance apocalyptique j’ai préféré une ambiance épique, histoire de te donner une chance de survie.

On se retrouve de l’autre côté… en vie, j’espère.

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Bonne écoute et comme toujours, toutes les critiques sont les bienvenues !
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Tracklist

  • Intro : Genesis – Justice
  • Click Here To Download – Silvouplay
  • Those Who Fight Further  The Black Mages
  • Atlantis to Interzone – Klaxons
  • This Bright Flash – M83
  • Goodbye – Koudlam

Current Crush #13 – “Crave You” par @dariamarx

Cette semaine pour le treizième Current Crush, j’accueille avec une joie non dissimulée @dariamarx – qui en plus a choisi un morceau que j’aime beaucoup.

DariaMarx est grosse. C’est écrit partout, sur son blog, sur son compte Twitter, sur les articles qui parlent d’elle. Moi je m’en fous, je l’ai jamais vue DariaMarx, si ça se trouve en vrai elle est aussi large que moi et c’est franchement pas gros pour une grosse.

Par contre, elle est énervée. Ah ça oui, ça je l’ai vu, je l’ai lu même. Souvent. Elle ne se prive pas pour dire ce qu’elle pense, et elle pense fort en général. Elle est tranchante DariaMarx, radicale, excessive parfois, mais c’est parce qu’elle sait que comme ça elle nous fera bouger un peu, et que peut-être enfin on réagira.

Elle n’a pas sa langue dans sa poche la banlieusarde-blonde-et-vegan. Et c’est pour ça qu’on l’aime (enfin moi, en tout cas).

DariaMarx

 

“Mon #currentcrush c’est Crave You de Flight Facilities featuring Giselle, elle est sur une compilation Kitsuné. Je dois avouer que j’ai dû chercher dans Google pour savoir qui la chantait, je ne suis absolument pas attachée à ce groupe, à cette chanteuse ou à ce genre de musique même. Cette chanson, c’est mes trois minutes de feel good de la journée, ca commence comme un dimanche matin avec des draps propres, ca monte en sensualité mignonne, y’a la voix de cette nana qui parle de ce mec qui l’ignore alors qu’elle le desire, c’est mignon sans être chiant, ca balance genre Bontempi sale par derrière mais c’est pas grave, tu fermes les yeux et t’es un peu en vacances avec les copines en train de te preparer pour sortir.

Crave YouFlight Facilities feat. Giselle

T’es là toute recouverte de tes habits de lumière, les yeux charbonneux, il fait chaud, et tu ne sais pas ce qui peut arriver, qui tu vas rencontrer, tu mates, tu classes dans ta tête, et puis y’a ce mec au milieu de la foule qui ne ressemble à aucun autre, le seul à qui tu n’oses pas parler, le seul qui ne te regarde pas, celui pour toi. Je fais souvent des fixations urgentes sur des gens, ils m’obsédent pendant trois ou quatre jours, je ne pense qu’à eux, je les fantasme, je les imagine, je leur écris des lettres qu’ils ne liront jamais, et puis je les laisse retourner à leur relatif anonymat, j’oublie que pendant 72h j’ai voulu me marier avec eux ou porter leurs enfants, cette chanson c’est un peu mon état pendant cette parenthèse. Toute en nerfs, tout en ressenti, à fleur de peau, persuadée d’avoir fait la rencontre de ma vie, complétement high d’une histoire que je m’imagine, “dripping in gold”, et la voix de la chanteuse, un peu boudeuse, un peu résignée, mon inconscient peut-être qui me rappelle que ce n’est qu’un nouveau crush, une nouvelle façon de distraire mon coeur en attendant le prochain.

Je ne sais pas si je suis mélomane, si j’ai du gout pour la musique, je hurle des merdes en soirées avec mes copines, je suis fan de Björk, j’aime le rap, mais cette chanson va m’obséder encore un peu, je le sens. Je vais la chantonner un peu au bureau, dans ma douche et l’écouter pour m’endormir, me raconter des histoires, pour finir par la laisser partir.”

Podcast #14 – Onguent apaisant

Onguent apaisant

 

Ces derniers temps dehors il fait gris ; les nuages sont lourds et le froid mordant. Le nouvel épisode du podcast se propose d’apporter un peu de chaleur à l’hiver, de calmer les peines qu’il ne manque jamais de provoquer.

Un Onguent apaisant qui permet de rêvasser avec bonheur.

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Bonne écoute et comme toujours, toutes les critiques sont les bienvenues !
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Tracklist

  • Intro : Through the Backyards – Au Revoir Simone
  • Lost Cause – Beck
  • Road Trippin’  Red Hot Chili Peppers
  • Paint Me In Your Sunshine – Marié Digby
  • Above Your Head – Anoraak