Podcast #24 – Boucle-la

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Boucle-la

 

Boucle-la. Oui, boucle-la, le mieux c’est de te taire, ne rien dire et ne rien faire. Plonge dans la musique et ferme tout, oreilles yeux et bouche. Deviens à toi seul les trois singes de la sagesse.

Tu sais pourquoi on dit qu’il faut tourner sa langue sept fois dans sa bouche avant de parler ? Parce que même si elle tourne en rond elle avance, et que chaque tour est un pas vers le meilleur.

 

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Bonne écoute et comme toujours, toutes les critiques sont les bienvenues !
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Tracklist

 

  • Intro : Veridis QuoDaft Punk
  • Walker (Early Mix) – Cascadeur
  • Shot in the back of the head  Moby
  • Les Métamorphoses du Vide – Le Chapelier Fou
  • No Recollection of This Happening – Mohini Geisweller
  • Endless – Kavinsky

 

 

 

Podcast #23 – Héroïsme vidéoludique

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Héroïsme vidéoludique

Les jeux vidéo n’ont pas toujours bonne presse, et c’est bien dommage : ils sont une formidable forme de narration, qui place le joueur au cœur de l’action. Certains se paient même le luxe de bandes-originales grandioses, surpassant leur alter ego cinématographiques. Ce sont ces jeux qui ont servi de base au podcast de cette semaine, avec un mot d’ordre (car la palette d’émotions proposée est évidemment bien plus vaste) : l’épique.

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Bonne écoute et comme toujours, toutes les critiques sont les bienvenues !
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Tracklist

  • Intro : Guile Theme – Super Street Fighter II
  • Fighting – Final Fantasy VII
  • Potential For Anything  VVVVVV
  • Main Theme – The Legend of Zelda : Skyward Sword
  • Main Theme – Super Smash Bros. Brawl
  • Solaris Phase 2 – Sonic The Hedgehog 2006
  • Now You’re A Hero – You Have To Burn The Rope

 

Current Crush #18 – “Madhattan (Thomas Barrandon Remix)” par @lolamargaux

Avec ce 18ème Current Crush j’accueille pour la troisième fois @lolamargaux, aka Lola-Margaux… qui cette fois ne sera que “L.”. Vous pouvez retrouver son premier passage ici et son second .

Je vous ai déjà raconté que lolamargaux est une musicnazi de première, qu’il ne vaut mieux pas affronter son regard critique en concert et qu’il faut la suivre sur Twitter – parce qu’elle déniche des trucs cools parfois, quand elle nous lâche avec ses obsessions pour Jamie XX (bien) et Muse (bien aussi) (y a 10 ans du moins). Vous découvrirez ici qu’elle n’est pas toute seule dans sa tête – mais c’est probablement ce qui la rend si unique.

Photo3Lola

“Un current crush peut-il en chasser un autre ? Apparemment. Peut-on en conclure que le nouveau est plus puissant, plus efficace ? Peut-être. C’est surtout qu’il agit comme un substitut. Parce que la musique est une drogue ; et, quand on s’enfonce trop loin dans un trip (le traxxien est redoutable), on risque l’overdose. Alors, une nouvelle substance change la donne.

Jamais deux sans trois, L. revient donc à nouveau chez Saeptem pour partager un troisième crush. Et, oui, L. parle parfois d’elle à la troisième personne parce qu’elle a des troubles dissociatifs de l’identité, lesquels se sont accentués à l’écoute de Madhattan (de Life for Dead) remixé par Thomas Barrandon.

Comme Étienne (Pyramid), Thomas est Lyonnais. Parenthèse : il se passe quoi de si étrange à Lyon pour que les jeunes hommes s’expriment si bien musicalement ? Dira-t-on bientôt Lyon comme on dit Versailles, avec la pensée indissociable que cette ville est un vivier d’artistes électro doués ? Fin de la parenthèse. Tentons de ne plus digresser et de savourer la musique…

Si vous aimez l’électro-geek-fantastico-hypnothique à tendances bande originale de films d’horreur des années 1980, vous êtes bien tombés. Si vous n’aimez pas ça (vous êtes de mauvaise foi), c’est que vous n’avez jamais écouté la petite œuvre de Thomas Barrandon, alors poursuivez la lecture !

Madhattan (Thomas Barrandon Remix)Life for Dead

L. suit Thomas depuis un moment parce qu’elle aime s’imaginer en princesse Amidala, sabre laser à la main, évoluant tantôt dans un giallo des plus sanglants, tantôt dans un jeu vidéo mystérieux. Vous l’aurez compris, la musique de Thomas Barrandon stimule l’imagination ; elle se regarde autant qu’elle s’écoute. Et elle rendrait presque nostalgique d’une époque inconnue.

Mais qu’en est-il de Madhattan ? On est là pour ça, non ?!? Oui, mais L. a peur. Parce qu’en plus de se dissocier, elle part dans une autre dimension à chaque écoute de ce morceau. Les autres le considèrent comme un remix, mais L. y entend davantage une composition à part entière, même si cette version de Madhattan a été créée à partir du thème du même nom.

Quand L. appuie sur play, à n’importe quel moment de la journée, elle prend le risque de manquer un rendez-vous, d’être en retard à une séance de ciné, d’oublier de manger ou de ne jamais trouver le sommeil. Madhattan est un danger auditif tellement c’est « addictif »…

Le secret de Thomas Barrandon, c’est de composer, après avoir mis son auditeur à l’aise pendant trois minutes, une mélodie qui rend fou (avec sa sœur jumelle qui la suit dans les aigus). L. étant déjà folle, elle vous laisse imaginer les dégâts… Et pour ne rien gâcher, Thomas fait durer le plaisir encore trois minutes. (Oui, le silence de la fin, c’est pour avoir une chance de s’en remettre.)

Enfin, lorsque vient le temps de dormir, L. rêve en Thomas Barrandon, avec Madhattan en musique de fond.”

 

Podcast #22 – Saint-Valentin

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Saint-Valentin

Cette semaine c’est la Saint-Valentin, et je n’allais pas vous laisser démunis. Le but n’est ici pas de séduire : on passe assez rapidement au plat de résistance… avant de finir dans la satisfaction – celle qui donne envie de recommencer.

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Bonne écoute et comme toujours, toutes les critiques sont les bienvenues !
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Tracklist

  • Intro : Sexual Healing – Marvin Gaye
  • Justify My Love – Madonna
  • Abbaon Fat Tracks  Tricky
  • Defenceless – Waldeck
  • Frontin’ – Pharrell Williams feat. Jay-Z

 

Podcast #21 – Sourire(s) partout

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Sourire(s) partout

Cette semaine, pour lutter contre la grisaille, vingt minutes de joie dans ton cœur. Parce que la musique n’est pas bêtement binaire, et qu’elle ne sert pas seulement à danser ou pleurer : elle peut aussi rendre heureux.

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Bonne écoute et comme toujours, toutes les critiques sont les bienvenues !
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Tracklist

  • Intro : April in Paris – Glenn Miller
  • She’s Fresh – Grandmaster Flash & The Furious Five
  • Part-Time Lover  Stevie Wonder
  • Too Young – Phoenix
  • Man in the Mirror – Michael Jackson

 

Current Crush #17 – “Three White Horses” par @Mamzelleilis

Pour ce 17ème Current Crush je reçois @Mamzelleilis, aka Sabrina.

J’ai pour habitude de présenter les invités de la rubrique, mais Mamzelleilis l’a fait comme une grande dans le corps de son texte. Je vais donc tranquillement lui laisser la parole.

Mmzlilis

“Je m’appelle Sabrina , j’ai 32 ans dans 1 mois [NdSaeptem : ce texte a été rédigé en… novembre 2012] et je suis étudiante en capacité de droit science politique et accessoirement militante SOS Racisme (d’ailleurs mes partiels c’est le mois prochain, et je flippe sévère,mais bon j’arrête les digressions) [NdSaeptem : du coup, ça s'est passé comment avec le recul ?] Autant dire que la politique et la justice ça me passionne, mais en fait tout me passionne. L’écriture, faire du théâtre, apprendre, faire des rencontres, voyager… Beaucoup voyager et puis j’aime les gens et les enfants, tellement que j’en ai deux et accessoirement un BAFA en poche. Ma devise c’est la vie… Parce-qu’on en a qu’une et qu’il faut la vivre pleinement. Ado j’ai fait du gospel et des tournées dans tout le sud de la France et en Italie, et j’ai touché au rythm and blues avec la guitare de ma mère… que je lui avais volée.

Alors pour ce Current Crush comme c’est à moi de m’y coller, je vais te résumer un peu l’ambiance musicale de ma personne. J ‘ai été biberonnée enfant aux Beatles, à Gainsbourg, ainsi qu’à Dick Annegarn et aux Pink Floyd : de quoi te forger une bonne oreille. Sans oublier le rock, parce que Papa était un vagabond hippie dans les 70s et qu’il à rencontré ma mère en faisant la manche. Coté maternel, j’ai hérité une folkeuse romantique accro au gospel et à Dylan. Le truc en ce moment qui m’apaise et me fait voyager dans ma petite tête c’est Andrew Bird : il va donc être question de route, de voyage et de kilomètres que tu manges jusqu’à ce que tu t’endormes fourbu sur une aire d’autoroute miteuse après avoir bu un mauvais café.

Three White HorsesAndrew Bird

Andrew Bird met la main sur son premier violon (en fait une boîte bricolée se rapprochant de l’instrument en question) alors qu’il est à peine âgé de quatre ans. Les vingt années qui vont suivre seront partagées entre de nombreuses leçons et un gros travail effectué à l’oreille, le jeune homme explorant divers territoires comme le blues, le jazz, la musique indienne, la country… des efforts qui l’emmèneront jusqu’à la Wesleyan University de Bloomington. Voilà pour la présentation du personnage.

J’avoue que je ne sais pas pourquoi je scotche là-dessus depuis une semaine… C’est un peu comme si sa musique me collait à l’âme, comme si elle parlait à mon coeur et lui filait des accélérations. Tu fermes les yeux et tu es sur toutes les routes du monde… Tu pleures tellement la beauté de la vie te saisit.

Je pourrais jacter des heures sur d’autres sons et musiques, parce que je suis éclectique et que ma came ce n’est pas que la pop country folk et te parler de Trépalium, Klone et de leur super reprise de Bjork… Mais je vais arrêter là pour aujourd’hui !”