Pour ce quinzième current crush j’accueille @SiriusProd, aka Dino.
SiriusProd est… producteur, et aussi songwriter. Ça veut dire que la musique c’est son métier, et qu’il ne faudrait pas que je dise trop de conneries – d’autant que le bougre a quelques disques de platine et de diamant dans les poches (bon, il a aussi bossé avec Zaz et parfois je me moque de lui à cause de ça, mais toujours avec respect parce qu’on sait un peu ce que c’est l’industrie de la musique, lui et moi).
En ce moment, il travaille beaucoup avec le Japon – ce qui est quand même d’une classe gigantesque. Quand il ne compose pas il fait de très bonnes pâtes (il est italien) en buvant des white russians (il est ami avec @sidonielane).
Il a choisi de nous écrire un texte.
“J’ai connu Justin Nozuka un peu comme le grand public, autour de 2008, avec son premier album “Holly” et surtout la magnifique After Tonight.
Une voix hybride, à la croisée des chemins entre soul, blues, folk… une voix juste, pure, technique et envoûtante.
Cependant je n’avais pas forcément été emballé par “Holly” mis à part deux ou trois titres, je ne trouvais pas l’album à la hauteur de l’artiste.
Je n’allais pas être déçu longtemps : la vraie gifle je l’ai reçue dès les premières notes de l’album suivant, “You I Wind Land and Sea“, et surtout de mon current crush : Woman Put Your Weapon Down.
Woman Put Your Weapon Down – Justin Nozuka
Quelques secondes d’intro en arpège sur une folk et BAM, on est parti pour 4 minutes de sensualité, de flow vocal et d’un feeling romantique comme peu d’artistes savent en donner dans une chanson, sans tomber dans le piège du “cheesy”.
Les arrangements, qui sont assez classiques mais soignés, et la batterie qui sonne bien ’90 comme j’aime, me rappellent la meilleure époque de Pearl Jam ou d’autres groupes pop/rock de l’époque. Les guitares, tantôt douces tantôt mordantes, nous transportent dans les différentes sections du morceau en provoquant toutes sortes d’émotions, de la plus mélancolique à la plus électrisante lors du magnifique solo qui arrive vers la fin.
D’ailleurs la dictature du “format radio” fait qu’on n’entend plus trop de solos dans la musique pop, et ça on ne le dit pas assez !
En fait, j’ai tendance à tout aimer dans ce morceau, même les paroles bien que l’histoire soit somme toute assez banale, car elle est quand même sublimée par la cadence des notes et du flow de Nozuka, surtout sur les couplets.
Bref, un vrai crush, et je vous recommande chaudement l’album tout entier, qui est devenu un classique de ma disco et une vraie référence que j’aime partager.”